Noam Chomsky, Le profit avant l’homme
Ce constat devenu banal est décortiqué par Chomsky au moment où la mondialisation prend forme, dans ces années 1990 où, l’alternative communiste mise K.-O., le marché néo-libéral semblait éternel et tout puissant.
Ce néo-libéralisme, montre Chomsky, n’est pas un libéralisme puisque l’Etat, en particulier américain, protège plus que jamais ses grandes entreprises à l’aide de l’argent des contribuables. De ce fait, le marché libre, la main de Dieu et toute la rhétorique avec laquelle on nous assomme tombe à plat.
Par contre, ce qui est indéniable, c’est que la toute puissance des entreprises mondialisées est une négation et une attaque en règle de la démocratie. Le peuple n’a pas son mot à dire. Il n’a même pas à être informé. Pourquoi ? Regardez ce qu’il se passe si un bout du voile est levé : les gens manifestent, ils posent des questions, ils ne comprennent pas leur intérêt dans le jeu financier et cela fait capoter de beaux projets concoctés entre amis.
Si on ne peut même plus se partager le monde en paix, on va l'argent? Pardon, je voulais dire où va la civilisation?
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A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
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