Blog suisse de littérature

Photogriffouille 34

Au cœur de la verdure, Les Arbognes sont le centre du monde.

Un scieur, un meunier, un facteur de piano, le chalet de la tante Christiane et le goût sans pareil du gâteau au vin cuit soudain m’envahissent.

Caché sous les arbres, voici le canal, la grande balançoire, la corde où l’on se prenait pour Tarzan, la cascade aujourd’hui effondrée. Plus loin, c’était Joseph des Pilons ; plus loin encore, on allait se promener au Moulin-de-Prez (honte à Shania Twain !) pour y visiter les poneys, les lamas et les jars qui pinçaient le cousin Hugo.

Il fait chaud au coeur quand renaissent les dimanches après-midi de l’enfance, aperçus au loin du haut de la tour des ans.

Finalement, le seul endroit d'où il est supportable de ne pas voir la tour de Montagny, c'est la tour de Montagny.


Post précédentPierre Benoit, L’AtlantidePost suivantNoam Chomsky, Le profit avant l’homme

Commentaires et réponses

×

Nom est requis!

Indiquez un nom valide

Adresse email valide requise!

Indiquez une adresse email valide

Commentaire est requis!

* Ces champs sont requis

Soyez le premier à commenter

A propos

Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.

Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.