Photogriffouille 18
Il prolonge le ciel jusqu’au lac deviné, raffraichissement trop incertain pour le grimpeur de Gibloux en manque de gourde.
Les forêts promettent un peu d’ombre et les maisons du repos, mais il faut monter, doucement mais sûrement. La Gibloux a beau être une montagne plate, ça monte.
Le soleil tape et la fatigue creuse le corps à petit feu. Je suis comme ces panneaux solaires, triple œil de la ferme voisine, j’emmagasine la chaleur.
Mais derrière, c’est la forêt, presque le frais, la marche aérée, la terre molle après le bitume.
Reprends ton bâton, pèlerin. La route est longue vers la nuit.
Commentaires et réponses
A propos
Lie tes ratures, littérature, ce blog se veut l'atelier de mon écriture. J'y déverse en vrac des notes prises au jour le jour, l'expansion de ces notes en des textes plus élaborés, des réflexions et des délires, des définitions et des dérives, bref tout ce qui fait le quotidien d'un homme qui écrit, ici, en Suisse, ailleurs, dans mes rêves et à travers le monde qui m'entoure.
Bref, ce blog suisse de littérature partira dans des directions variées qui, je l'espère, sauront vous parler.
Soyez le premier à commenter